Verlaine et la commune

Auteur(s) Cellier, Léon (1911-1976) (Auteur) ;Major, Jean-Louis (1937-...) (Directeur de publication) ;Mercié, Jean-Luc (Directeur de publication) ;Roberto, Eugène (Directeur de publication) ;Zissmann, Claude (Donateur) (Propriétaire précédent)
Titre(s) Verlaine et la commune / Léon Cellier, Jean-Louis Major ; Jean-Luc Mercié, Eugène Roberto, Claude Zissmann.
Editeur(s) Ottawa : Editions de l'Université d'Ottawa, DL 1973 (Ottawa Imprimerie Le droit limité, 18 juillet 1973).
Résumé Verlaine communard ? Il était employé à l'Hôtel-de-Ville et il ne songea pas à quitter Paris, lorsque l'insurrection triompha. Malgré l'invitation adressée par Thiers aux fonctionnaires de l’État et de la Ville, de s'abstenir de tout service jusqu'à nouvel ordre, non seulement il n'obéit pas, mais il adhéra officiellement à la Commune. "J'avais, raconte t-il dans ses Confessions, accepté la sinécure..comme qui dirait l'honorariat de la fonction de "chef du bureau de la presse"...Mes occupations consistaient à parcourir les journaux et à en signaler les articles favorables ou hostiles à la Commune." Les extraits de presse étaient, précise t-il, "reliés entre eux par de vigoureux commentaires de ma façon". Ces dossiers furent totalement détruits lors de l’incendie de l'Hôtel-de-Ville. Le témoignage de sa femme est formel : " Verlaine était très enthousiaste de la Commune", et son ami Delahaye précise : "Il s'était reconnu dans la Commune." Lui-même, par référence à la grande Révolution, se qualifie d'hébertiste.
Notes Fonds Zissmann.